Les propriétaires, installés en cœur de ville, habitent une grande maison comprenant en rez de chaussée: côté rue l’officine de la pharmacie et coté jardin, les pièces à vivre. Les deux parties offrent très subtilement chacune une vue arrière sur le jardin de la propriété.
Depuis l’officine, se dessine une perspective longitudinale latérale, plutôt verticale, dont le motif principal est un petit bassin alimenté par un cours d’eau sinueux, bordé de fougères et d’azalées.
Depuis les pièces à vivre (cuisine et séjours eux-mêmes séparés), de grandes ouvertures cadrent horizontalement un paysage voulu minimaliste : fait de très légers vallonnements engazonnés parcourus par un petit ruisseau en eau, et limité en fond de plan par un bois de bambous masquant le très haut le mur de clôture du voisin.
L’espace est planté de quelques rares sujets (arbres préexistants conservés, taillés en nuage ou laissés en port libre, érables du Japon, buissons réguliers taillés en « karikomis », fougères et mousses, pour l’essentiel).