A l’origine, un jardin potager et fleuriste, à l’arrière d’une grande maison bourgeoise du centre d’une petite ville de Beauce. L’abandon d’entretien du jardin depuis la mise en vente de la propriété incite la nouvelle occupante, inspirée et passionnée de culture japonaise, à envisager (devant ce qui deviendra la grande pièce à vivre du rez de chaussée, la cuisine et un petit salon d’été à l’écart) une vaste terrasse et un jardin d’inspiration japonaise.
Je conçois alors pour le Maître d’Ouvrage un projet global : la transformation radicale du RDC de la maison, pour l’ouvrir largement sur ce vaste paysage vallonné. Le nouveau jardin s’inspire du paysage du lit majeur d’un fleuve serpentant au creux de méandres successifs.
D’important terrassements ont été nécessaires pour modeler le terrain, entièrement plat à l’origine; tous les grands arbres préexistants ont alors été conservés afin « d’habiller » les contours et protéger les vues de l’environnement urbain dense et peu amène.
Une large terrasse en bois, en partie abritée par un auvent de la pluie et de l’ardeur du soleil en été prolonge le salon, la salle à manger et la cuisine contigus en rez de jardin.
L’intérieur et l’extérieur de la demeure sont désormais en parfaite concordance. Les shoojis (parois coulissantes translucides) créant, au gré de l’amplitude de leur ouverture cadrages et focales qui s’adaptent à la lumière et l’intimité désirées.